Toute personne ayant une atteinte du système nerveux central a de la spasticité. Qu’elle est son impact dans mon quotidien ?
Commençons par définir ce gros mot la spasticité.
La spasticité
L’origine et son fonctionnement sont aujourd’hui encore mal compris. On traite les symptômes de la spasticité. Celle-ci ne se guérit pas.
La spasticité se traduit par une contraction permanente des muscles touchés et le tremblement involontaire de ceux-ci lors d’un étirements brutal.
La spasticité dans mon cas
Ma spasticité est une conséquence de la paralysie cérébrale. L’ensemble de mon corps est spastique : membres supérieurs, buste, membres inférieurs avec une prédominance pour ceux-ci. Ma spasticité est visible sur mes jambes, dans mon écriture manuscrite et sur mes bras lors d’efforts importants. Elle entrave mes mouvements dans mes gestes quotidiens ( l’habillement, transferts, …)
L’intensité de ma spasticité peut varier durant la journée, la semaine etc… Les muscles de mes jambes sont eux constamment en contractions. Cela engendre une fatigue quotidienne. Ma spasticité peut se majorer par :
- la fatigue;
- l’humeur;
- la météo très chaude, sec ou très froide;
- une blessure;
- une douleur musculaire.
Mes moyens de lutte contre la spasticité au quotidien
Sans surprise, la kinésithérapie ! Son effet n’est QUE temporaire néanmoins, 3 fois par semaine, je connais une pause. Ce n’est plus moi qui lutte pour me détendre, c’est mon kiné ! Il trouve les positions de détente par une série d’étirements pas forcément agréables sans être insupportables.
En deuxième position, le sport ! La position dans mon fauteuil de rugby permet un étirement continu de mes membres. L’activité physique empêche mes articulations de se fixer par la tension générée par mes muscles spastiques.
Le repos dans le calme est essentiel dans la gestion de ma spasticité.
Vous l’aurez compris il n’y a pas une solution, un traitement, seulement un ensemble de choses qui permet de vivre avec la spasticité.